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Les avantages, inconvénients et entretien d’une pompe à chaleur

Les pompes à chaleurs sont des systèmes de chauffage très répandues et très utilisées. On l’utilise tant dans les nouvelles constructions que dans les rénovations de bâtiment. Elles ont beaucoup d’avantages, mais il y a aussi des inconvénients qu’on doit prendre en compte.En outre, on doit faire des entretiens de temps en temps.

Les avantages des pompes à chaleur air/eau

La pompe à chaleur air/eau s’adapte aux travaux de rénovations, mais aussi aux constructions neuves. Elles s’intègrent simplement à une installation de chauffage préexistante tout en alimentant le circuit d’eau chaude. Ainsi, si le logement a déjà un système de chauffage central, équipé de radiateurs à basse ou à haute température, d’un plancher chauffant, alors on peut directement raccorder la pompe à chaleur air/eau. En fonction de l’installation, la pompe à chaleur air/eau peut chauffer l’eau sanitaire et l’eau d’une piscine. Elle est relativement facile à installer. La pompe à chaleur 91 ne dégage pas d’odeurs contrairement aux chaudières à bois, ou à fioul. Il y a même des modèles qui peuvent remplacer la climatisation, car ils produisent du froid en plein été.En outre, elle est éligible aux primes énergies et aux crédits d’impôt, des aides et subventions pour faciliter le financement. Par ailleurs, l’installation d’une pompe à chaleur air/eau ne requiert pas de démarche administrative. Et cette installation bénéficie d’une réduction de TVA de 5,5 % pour cause d’amélioration énergétique.

Les inconvénients de la pompe à chaleur

Même étant très intéressant, les pompes à chaleurs ont aussi quelques inconvénients. Tout d’abord, l’investissement pour son installation est assez élevé. Pour une pompe à chaleur air/eau, l’investissement pour 100 m2 de surface coûte entre 8000 euros à 20 000 euros. Mais pour la pompe à chaleur 91 géothermique, cette somme peut atteindre 50 000 euros pour une installation complète. Les pompes à chaleurs air/eau ont aussi des répercussions sur l’écologie.L’électricité est en majorité produite à partir de fossiles, de l’uranium et elles participent au réchauffement climatique. Par ailleurs, l’amortissement de l’installation est assez long, il peut aller jusqu’à 10 ans et plus même. En outre, la production de climatisation est assez coûteuse en été par la PAC ou pompe à chaleur. En effet, la consommation électrique peut doubler en estivale par rapport en saison hivernale. La pompe à chaleur requiert aussi un logement isolé, ainsi, de faire des travaux d’économies d’énergie. Il faut demander à EDF pour installer une pompe à chaleur si le lieu est au réseau pour assurer la puissance électrique. Il y a effectivement certaines localités qui ne permettent pas d’installer une PAC à cause de la déficience du réseau électrifié.

Il y a aussi des composants de PAC air/eau fabriqué en Chine où on utilise du charbon comme énergie. Alors sa fabrication cause l’émission du gaz à effet de serre.On peut trouver des modèles de PAC qui émettent un haut niveau sonore et cela peut entrainer des conflits de voisinage. En théorie, elle peut fonctionner entre -20 ° et 40, mais le rendement dépend beaucoup de la température. Dans les régions froides, on doit conserver une chaudière en relève de la pompe à chaleur 91.

Les précisions concernant les pompes à chaleurs géothermiques

L’intérêt des pompes à chaleurs avec un système thermodynamique est lié à plusieurs facteurs, dont la géologie du sol. En effet, le sol ne doit pas être trop argileux, trop rocheux, ou de type remblai. C’est un paramètre insuffisamment considéré par les installeurs. Ces derniers annoncent des COP ou coefficient de performance de 3,5 ou 4. On mesure ce coefficient dans les conditions optimales dans les laboratoires. On l’a prévu pour une basse température de chauffage de 35 ° C. Le COP est calculé sur la moyenne de l’année et dépend de plusieurs facteurs qui peuvent nuire à la performance. Le coefficient de performance est difficile à apprécier, mais les intérêts économiques et environnementaux du projet dépendent de lui.Dans le cas pratique, le COP réel d’une pompe à chaleur 91 géothermique est de 3,5 à 4, celui d’une pompe à chaleur air est aux environ de 1,5. Un simple calcul consiste à baisser ce coefficient de 1 à 2 points pour considérer les consommations auxiliaires, de températures externes plus froides et d’un circuit de chauffage avec une haute température.

 

L’entretien de la pompe à chaleur aérothermique et géothermique

 

Il faut se cultiver des gestes quotidiens pour l’entretien de la pompe à chaleur afin d’optimiser son fonctionnement. Si la pompe à chaleur géothermique nourrit un réseau de chauffage, alors, on doit s’assurer du bon fonctionnement de l’installation. Ainsi, on doit surveiller la pression du module qui stabilise et équilibre le réseau hydraulique et le circuit de chauffage. Lorsqu’on remplit complémentairement le circuit de chauffage, on doit impérativement respecter la quantité et composition de fluide caloporteur que l’on ajoute. Il faut changer le fluide tous les 5 ans pour conserver les performances de l’installation.

Pour les pompes à chaleurs aérothermiques, il faut faire quelques gestes simples d’entretien. En effet, il faut faire un nettoyage constant de la borne extérieure. Une pompe à chaleur n’assure pas une bonne circulation de l’air s’il n’est pas propre. Ainsi, on doit faire souvent un dépoussiérage et un lavage avec de l’eau savonneuse pour les bouches d’insufflations intérieures. Avec cet entretien régulier, on va s’apercevoir la qualité de l’air que la pompe insuffle dans la maison.

Toutefois, on doit bien garder en tête que ses opérations ne remplacent pas l’entretien de la pompe à chaleur 91 qui doit être fait annuellement par un spécialiste. En effet, il faut procéder à un contrôle d’étanchéité annuel, c’est obligatoire pour les fluides frigorigènes. La solution la plus commode pour cela est de faire le contrat avec l’installeur. Ainsi, une fois par an, la visite comprend :

  • La vérification du compresseur de la pompe à chaleur
  • La vérification de la performance de l’installation
  • Le contrôle de l’imperméabilité du circuit frigorifique
  • Le contrôle de l’état des connexions électriques
  • La prise en mains d’une intervention s’il y a un quelconque dysfonctionnement

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